La Syrie est malade du terrorisme chrétien
Photo, Des miliciens de la milice terroriste SOS Chrétiens d'Orient, avec leur chef Benjamin Blanchard à Damas, le vendredi 1 avril 2016 |
Malheureusement pour les Syriens très peu de Français s'intéressent
à la Syrie, pays à la réputation sulfureuse dirigé par un clan de barbares qui
pratique la torture à l'échelle industrielle, mais la Syrie est omniprésente
dans l'actualité dans et une minorité de Français monopolise la parole sur la
Syrie.
L'objectif de ce blog est d'apporter un éclairage sur la
Syrie et la plus accessible au plus grand nombre, c'est
pourquoi j’adopterai une approche différente de celle adopter par les experts en jihadisme,
et que je tenterai de porter un regard sur l’ensemble de Français ayant
effectué un voyage en Syrie entre mars 2011 jusqu'à aujourd'hui (en excluant les
journalistes pour des raisons évidentes).
Essayions de porter un regard objectif sur la population
concernée. Nous pouvons affirmer que ces Français se partagent en deux types
d'individus, des Français pauvres, habitants les zones urbaines sensibles, musulmans,
ils partent en Syrie pour rejoindre le Califat, ils disaient faire alHijra, d'autre part, des
Français bourgeois citadins riches et cultivés, ils partent en pèlerinage faire
le jihad en Syrie.
Le sentiment d'être investi d'une mission divine, est le dénominateur
commun de tous les Français qui partent faire le jihad en Syrie. Les
catholiques identitaires déploient des efforts considérables pour apporter leur
soutien au régime chrétieno-alaouite, au nom d’un idéale religieux ou
identitaire quitte à exterminer les
sunnites, et les banlieusards musulmans, s’engagent corps et âme pour accomplir
la volonté de dieu et faire revivre le califat quitte à exterminer les sunnites
opposés à l’Etat islamique.
Les jihadistes banlieusards musulmans sont dépolitisés, et n’ont
jamais milité dans une association, leur engagement est le fruit de la colère,
suite aux séjours répétés en prisons, l'AK-47 est leur arme préférée, ils filment
leur crimes.
Les jihadistes chrétiens sont hyper politisés, tous militants
d’associations, leur engagement est idéologique et leur crime est prémédité,
effacent leur traces, ne revendiquent pas leurs attentats, ne portent pas
d’armes mais ils manipulent des port-flingue, et font plus de victimes que les
terroristes banlieusards.
Avant la révolution, la Syrie ne faisait pas partie de
l’univers des jihadistes banlieusards musulmans, ils sont venus en Syrie par hasard,
suite à la création du califat, par un engagement personnel, si l'Etat islamique étais en Afrique, les jihadistes banlieusards seraient en Afrique. Ils sont largement
étudiés, des mesures ont été prises par les autorités pour les empêcher de se rendre en Syrie.
Au contraire, chez les jihadistes chrétiens, la Syrie est
une obsession depuis la bataille de Poitiers, et le phénomène du jihadisme identitaire-catholique n'est pas
étudié, et aucune mesure n’est pris pour cesser leur participation aux crimes de
guerre qui sont commis en Syrie, ils continuent à apporter leur expertise pour
couvrir le nettoyage ethnique des sunnites en Syrie en toute impunité et font
des victimes quotidiennement.
Contrairement aux apparences, cette minorité active de
jihadistes catholiques et identitaire existait bien avant les attentats et n’a
pas attendu l’apparition de l’Etat islamique pour soutenir le régime barbare. Mais
depuis que l’onde de choc des attentats en Europe a déplacé le curseur des
valeurs, et ce qui était considéré comme politiquement incorrect semble être
accepté, aujourd'hui, cette minorité active s'expose au grand jour pour
manipuler une population abasourdie par la violence des attentats, et réclamer vengeance
tandis qu'avant consciente de l'extrême gravité des crimes commis par le régime
syrien, elle agissait dans l’ombre en tout discrétion.
Afin de cerner ces barbares qui se donnent du mal pour aller
danser au rythme de missiles frappant les quartiers sunnites de Damas, nous allons
voir les pôles d’attraction du régime chrétieno-alaouite.
Le régime chrétieno-alaouite repose sur deux piliers, le
parti Baath et l’alliance chrétieno-alaouite. C’est un régime dans lequel les alaouites
et les chrétiens se sont partagés les rôles :
La finance et les relations internationale pour les
chrétiens.
L’armée et ses
services secrets et les affaires pour les alaouites.
En fait dans cette alliance les alaouites font le sale boulot
et les chrétiens sont la vitrine, les alaouites sont les tortionnaires, les
oppresseurs et les racketteurs, dans l’armée du régime tout a un prix, le
service militaire obligatoire est le business des alaouites où ils utilisent
leur influence pour racketter les sunnites, les chrétiens sont financiers, ambassadeurs, employés dans les organismes internationaux ONU, UNICEF. Bref, ils ont le beau rôle n'intervient pas directement dans la répression leur participation à l'extermination des sunnite reste en arrière-plan.
En ce qui concerne le parti Baath, c’est un parti national-socialiste
Arabe créé par Michel Aflak, un chrétien Syrien admirateur de régime nazi et
d’Adolf Hitler, le parti Baath est un copier-coller du Parti
national-socialiste des travailleurs allemands en remplacent les allemands par
les Arabes, des criminels de guerre nazis ont mis à profit leur expérience et
leur savoir-faire en matière de camps d’extermination, pour la mise en place
d’une industrie de torture en Syrie, Aloïs Brunner, est le dernier criminel
nazi mort en Syrie en 2010.
Les réseaux nazis qui ont soutenu la cavale de criminels de
guerre nazis sont intimement liés au régime chrétieno-alaouite, ni l'assassinat
de l'ambassadeur français Louis Delamare le 4 septembre 1981 à Beyrouth ni
l'attentat contre les paras français de Beyrouth le 23 octobre 1983 n'ont mise
en cause ce sacro-sainte alliance entre les patriotes de l'extrême droite et régime barbare.
Les architectes nazis, de l’industrie de torture en Syrie,
ont opté pour une extermination décentralisée car plus discrète, contrairement
à la stratégie de grands camps d’extermination en Allemagne. En plantant le territoire
syrien de petit centre locale de torture et d’extermination, afin d’éviter la
construction de grand camp d’extermination et supprimer les difficultés liées
au transport des prisonniers, dans chaque ville en Syrie, il y a un centre de
sécurité qui exécute les opposants sunnites localement, sans passer par Damas.
Ces deux piliers, le parti Baath et l’alliance
chrétieno-alaouite, confèrent au régime de Damas un réel pouvoir d'attraction, rappelez-vous
le cours de physique avec les limailles de fer pour montrer le champ magnétique.
Le régime chrétieno-alaouite agit comme un aimant pour une myriade d'individus
et d’organisation qui se comportent comme les limailles de fer et sont aimantés
par le régime, imaginez le régime de Damas comme un aimant en forme de fer à
cheval, pour le régime, je vais remplacer les pôles nord et sud du magnétisme
par les pôles gauche droite plus appropriés en politique.
Sur son pôle droite, par sa composition chrétieno-alaouite,
en instrumentalisant la peur de l’Islam, et en se présentant comme la seule
alternative viable pour protéger les minorités. Ce qui a pour effet de
permettre au régime d’aimanter la droite antisémite, raciste, islamophobe, on y
trouve, les catholiques intégristes, les royalistes, les identitaires, le Front
national, une bonne partie des Républicains.
Sur son pôle gauche, le régime entretient le mythe, d’un régime progressiste socialiste nationaliste Arabe, chef de file du combat contre l'entité sioniste et l'impérialisme américain. Ce qui a pour effet de permettre au régime d’aimanter la gauche antisémite et islamophobe, on y trouve, le Parti antisioniste, Dieudonné et Soral, Thierry Meyssan et son Réseau Voltaire, une partie du Front de gauche et une bonne partie des communistes.
Démunis, assiégés, affamés, soumis à une répression féroce à coup de barils d’explosifs, les sunnites Syriens se retrouvent confrontés à une alliance d’individus xénophobes, riches et influents, occupant les postes clés dans les médias, les intuitions et les organismes internationaux, réunis dans groupe informel pour soutenir un régime barbare et maintenir l’ennemi musulmans sous le règne de l’Etat de barbarie.
Maintenant que vous êtes devenu un pro de limailles de fer aimantées par le régime, apprenez à les trier, revenons à notre échantillon de pèlerins, nous constatons que la totalité des pèlerins sont des individus aimantés par le pôle droit à l’exception du député Gérard Papt, seule limaille de fer aimantée par le pôle gauche ayant effectué deux pèlerinages à Damas.
La comparaison entre la population de jihadistes banlieusards et jihadistes chrétiens nous enseigne sur la société française, ce qui saute aux yeux est la surreprésentation des élus chez les pèlerins, accompagner d’une absence total d’élus chez les banlieusards même en hexagone ! un déni de représentation qu’on retrouve aisément dans le déni de représentation de la composent sunnite de la société syrienne. Ce déni de représentation est le moteur du radicalisme.
Les extrémistes chrétiens peuvent, avec une impunité quasi-totale, voyager en Syrie, participer au nettoyage ethnique des villes tenues par l’opposition sunnite, et en faire la propagande jusqu'au point de s'imposer comme seuls détenteurs de la vérité, pendant qu’une répression aveugle frappe les musulmans qui éprouvent de la compassion envers les souffrances des sunnites Syriens. Cette discrimination met en relief l’inégalité perceptible quand on compare le nombre de personnes condamnées à une peine de prison ferme chez les jihadistes chrétiens et chez les jihadistes musulmans.
La participation du groupe terroriste SOS Chrétiens d'Orient
au nettoyage ethnique en Syrie est évidente et facilement démontrable, par la
synchronisation des libérations de lieux symboliques et le pèlerinage de
pâque, libération de la ville de Maalola pour pâque en 2015 et libération
de Palmyre pour pâque 2016.
Les déclarations à la presse du chef de la milice SOS
Chrétiens d'Orient, Benjamin Blanchard, le vendredi 1
avril 2016 prouvent que le retrait des troupes chrétieno-alaouite de la ville
de Palmyre, et sa livraison aux jihadistes de l’Etat islamique sans combat, n’étaient
qu'un stratagème pour pousser l'opposition sunnite à l'exile et revenir à pâque raser la ville rebelle à grand renfort de
propagande médiatique présentant Assad triomphant dans son nouveau rôle de
combattant de jihadisme.
Sans le soutient massif qu'apporte les extrémistes chrétiens au régime d'Assad l'Etat de barbarie n'existerait pas en Syrie.
Je reviendrai dans un futur billet sur la comparaison de
deux populations de jihadistes Français musulmans et chrétiens.